J’aime bien écrire et cela depuis toujours. Ça a quelque chose de très rassurant de voir sur un écran, des lettres remplir un espace vide qui parfois peut être angoissant. Et ces petites lettres, quand elle forment des idées, ça devient incroyable ! J’aime bien aussi la mise en forme… Un peu de gras par ci, un peu d’italique ou de souligné par là. C’est incroyable ! Je pense que je ne pourrais jamais me passer de cette sensation, j’adore trop ça !
Mais avouons-le, sur un PC moderne, c’est devenu mission impossible de rester concentré plus de 10 minutes sans vérifier ses mails, ouvrir un nouvel onglet ou tomber dans le trou noir des vidéos de chats qui font du skateboard. Alors vous n’imaginez pas comme je suis super content d’apprendre qu’il existe un mouvement baptisé WriterDeck qui consiste à créer des appareils dédiés uniquement à l’écriture. En gros, des machines à écrire modernes dépouillées de tout ce qui pourrait vous distraire, comme une sorte de “lobotomie volontaire” pour votre laptop.
Ce terme “WriterDeck” vient du concept de “CyberDeck”, ces ordinateurs bricolés avec une esthétique rétro-futuriste qu’on croirait tout droit sortis d’un roman de William Gibson. La différence c’est qu’au lieu d’avoir l’air cool pour pirater des mégacorpos, les WriterDecks sont optimisés pour une seule chose : Ecrire !! Il y en a des magnifiques sur ce Reddit !
Du coup si vous avez un vieux PC chez vous, il est possible de le transformer en machine à écrire de ce style grâce à un OS qui s’appelle Tinker WriterDeck OS et ne nécessite qu’un simple processeur x64. En gros, on parle d’un Linux ultra-minimaliste qui démarre directement dans un éditeur de texte. Pas de bureau, pas de navigateur, pas d’applications, pas de notification “Votre ex vient de mettre à jour son profil Instagram”.
Juste vous et vos mots.
Le système démarre en 20 secondes, même sur un dinosaure, et vous balance directement dans l’éditeur de texte Tilde.
Attention cependant, cet éditeur n’est pas Word ou LibreOffice. On parle d’un éditeur de texte brut, sans correcteur orthographique et surtout SANS SAUVEGARDE AUTOMATIQUE. Donc n’oubliez pas de presser Ctrl+S régulièrement, sous peine de voir votre prochain chef-d’œuvre disparaître dans le néant numérique. Une petite mise à jour de Tilde pour ajouter de l’AUTO SAVE ce serait pas mal quand même.
L’interface propose quand même quelques options de personnalisation comme des thèmes clairs ou sombres (accessibles via Alt+O), et pour les plus bidouilleurs d’entre vous, un mode développeur caché (Ctrl+Q) vous donne accès au terminal bash sous-jacent. Vous pourrez alors installer d’autres éditeurs, modifier la disposition du clavier ou même (sacrilège !) activer le WiFi pour synchroniser vos textes dans le cloud.
Le transfert de fichiers vers vos autres machines se fait simplement via clé USB, qui sera automatiquement montée dans le dossier /home/author/USBs/. Super pratique donc pour récupérer votre roman et le mettre en forme correctement sur votre PC principal.
Voilà, en supprimant toutes les fonctionnalités superflues de votre appareil, ce système d’exploitation transforme un objet de distraction en outil de création pure et ça, c’est beau !
En plus c’est gratuit, open-source et ça permet de faire un peu de recyclage si vous avez un vieux laptop qui prend la poussière. Comme ça, si vous avez prévu d’écrire un roman, vous allez pouvoir reprendre le contrôle de votre attention et vous concentrer sur vos écrits à l’aide de cet outil aussi radical que de profondément satisfaisant.
L’installation est ridiculement simple :
- Téléchargez l’ISO sur GitHub ou Archive.org
- Créez une clé USB bootable (avec Rufus sous Windows ou Etcher, multiplateforme)
- Démarrez dessus (F12, Échap ou F2 au démarrage selon votre laptop)
- Laissez l’installation automatique faire son œuvre (attention, ça efface tout !)
- Pour le premier démarrage, utilisez “author” comme login et “password” comme mot de passe
Et voilà ! Les démarrages suivants iront directement dans l’éditeur Tilde, sans vous embêter avec des logins ou autres formalités administratives.
Je n’ai pas encore testé cette solution sur la durée, mais des témoignages d’utilisateurs sur Reddit sont particulièrement enthousiastes : “J’ai écrit plus en une semaine avec mon WriterDeck qu’en un mois avec mon ordinateur normal”, ou encore “Mes séances d’écriture sont passées de 45 minutes à plus de 2 heures sans même m’en rendre compte”. Ça fait rêver !
À côté, les solutions commerciales comme le Freewrite (environ 500€) semblent bien chères pour ce qu’elles offrent. Certes, elles sont plus jolies et plus portables, mais difficile de justifier un tel tarif quand on peut recycler gratuitement un vieil ordinateur.
Bref, quand je serais en retraite, je pense que c’est là dessus que je coucherais mes mémoires. Si je les écris un jour…
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